Il est dans ses moissons de pierres
la matière du temps
que le ciel comprend.
Qui se souvient de la faillite
des peuples aux rites étranges
où une chirurgie savante fouille
crânes et colibris innocents ?
Crayonnage avec une rondelle de poésie
Il est dans ses moissons de pierres
la matière du temps
que le ciel comprend.
Qui se souvient de la faillite
des peuples aux rites étranges
où une chirurgie savante fouille
crânes et colibris innocents ?
Tu ne grandis pas seulement
de ta propre vie. La mienne
et celles d’autres avant nous Lire la suite « Tu ne grandis pas seulement »
Dans mes souvenirs à venir
je bois une eau vieillit, au goût de terre. Lire la suite « Dans mes souvenirs à venir »
Jusque sous les voûtes de pierre
Vous foulerez les heures qui se consument Lire la suite « L’incendie »
Je ne veux plus voir en peinture, mon lit, où trop de rêves s’entassent. Lire la suite « Temps pis »
Quand vient la nuit, on pressent au fond de nous-même
le parfum des cyprès
des nécropoles enfouies au détour des rocades. Lire la suite « Un hibou dans la ville »
Troublée d’avoir vécu Lire la suite « Un instant »
Les yeux se ferment tout seuls Lire la suite « L’horizon »
Il prend l’aplat de son pinceau
pour le début de sa chevelure et
pigmente brin par brin
le velouté parfait d’un instant.
Il efface au fur et à mesure
cet instant ensaché
et délivre les heures colorées.
Des jeunes filles se retournent enfin
sur le souvenir du papier cerclé de verre
d’une femme en noire
encore assise au bord.
En saisissant l’œil de l’intérieur,
personne ailleurs sur les cimaises,
elles lui donneront un nouveau visage
dans lequel chacun se reconnaîtra.
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