Dernière nuit embuée de février
une Alfa Roméo t’emmène
là où personne ne devine qu’à tes pieds
la route infinie devant toi se prosterne.
La radio diffuse des accords un peu ternes
qu’un accordéoniste joue sans larmoyer
pour satisfaire une femme ou deux, reines
en partance vers un paradis approprié.
Mais les cœurs s’emballent et l’auto dérape
Tout part en vrille et ça décoiffe
À la porte arrière les dames s’accrochent
Et en bon civil, tu y vois l’occasion
enfin d’atterrir au Panthéon
Dans le virage, une suave accélération et la roche.
Participation à l’Agenda Ironique du mois d’août hébergé par André, avec les mots imposés : paradis, accordéoniste, suave, Alfa Roméo, février, accord, civil. Mots choisis dans un recueil de poèmes de Marcel Thiry.
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