Les yeux se ferment tout seuls Lire la suite « L’horizon »
Nuit bleue
Voici ma contribution à l’Agenda Ironique d’avril (s’inspirer du tableau de Chagall) et A vos claviers #6 (10 mots obligatoires), deux jeux lancés par L’Atelier sous les feuilles :
https://lateliersouslesfeuilles.wordpress.com/2018/04/01/agenda-ironique-davril-2018/
Bonne lecture !
Dans le parc
Il prend l’aplat de son pinceau
pour le début de sa chevelure et
pigmente brin par brin
le velouté parfait d’un instant.
Il efface au fur et à mesure
cet instant ensaché
et délivre les heures colorées.
Des jeunes filles se retournent enfin
sur le souvenir du papier cerclé de verre
d’une femme en noire
encore assise au bord.
En saisissant l’œil de l’intérieur,
personne ailleurs sur les cimaises,
elles lui donneront un nouveau visage
dans lequel chacun se reconnaîtra.
Champ de blé et cyprès
Pressentir la menace
au revers d’une touche Lire la suite « Champ de blé et cyprès »
Nuages
Comment ne pas croire que nous sommes dans un tableau quand on regarde le ciel ?
Sfumato de blancs, de bleus et de gris gazeux. Traces de pinceau… Un courant d’air, insoupçonnable, rend possible n’importe quelle traversée entre les pays et les âges : rentrer dans les ruelles de Delft, retourner dans un passé vernissé, redevenir un enfant émerveillé dans un musée.
Mais si ce secret devait être éventé, je ne pourrais plus croquer de la barbe-à-papa évanescente et chevaucher d’animal fantastique. J’aimerais pourtant, encore une fois, toucher la peinture (surtout si c’est interdit) et … cumulonimbus de couleurs sur les doigts et sur le nez ! Alors, chut !
Laissez-moi dans ce paysage sagement horizontal, inventer l’ascension atmosphérique de mon cœur toujours enfantin.
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