À moitié vivante
je me tournais vers toi
défiguré chaque nuit, Lire la suite « 3 – 2 – 1 »
Crayonnage avec une rondelle de poésie
Elle baisse les yeux.
Surtout ne pas l’énerver.
Après un sourire, son arrogance
fourrage au tréfonds d’elle, qui se vide. Lire la suite « Elle baisse les yeux »
Cet orage de minuit
qui chauffe à blanc le portail aux moulures Lire la suite « Au-delà du jardin »
Du coton en fièvre Lire la suite « Venin »
Sa mère maniaco-dépressive, ne la regarde pas Lire la suite « Nouveau départ »
Oppressée
par le crépitement de l’obscurité,
je cristallise sous la froideur de son éclat
magnétique. Lire la suite « À cœur ouvert II »
S’enroule autour de mon vagin arraché
Un anaconda obèse de ta cruauté
Qui patiente dans la fièvre et l’obscurité.
Maligne, je ne fais rien pour l’en empêcher.
Ulcère perforant d’une étreinte passionnée
Il juge victime et bourreau à perpétuité.
Les profanes devisaient sur ma captivité
Et la tombée du bonheur, à peine étonnés.
Aujourd’hui, tapi en mon ventre qui crépite
Il étrangle toute autre rêverie fortuite
Sous mes airs distanciés, d’un écart amoureux.
Sourd depuis toujours aux sensations humaines
Il est là, je le sais, au fond de moi, peureux
Prêt à mordre et à s’étendre en mon domaine.
Une langue de fumée
lèche les fibres de mon front
où goutte une larme de sueur,
la salive de ta peur.
Avant d’être sillonnée d’acide
je me dissolve
vaporisée dans la brume,
sauvée.
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