Une fois n’est pas coutume, je vous invite à découvrir une interprétation de l’œuvre connue sous le nom d’Adagio pour orchestre à cordes et orgue en sol mineur d’Albinoni. Écrite en 1945, cette œuvre est en réalité un pastiche, créé par le musicologue Remo Giazotto, grand admirateur de Tomaso Albinoni (1671-1751), violoniste vénitien et compositeur… baroque, bien sûr !
A la recherche de quelques morceaux d’orchestre, je suis tombée par hasard sur cet adagio, interprété d’une manière exceptionnelle par le violoncelliste croate Stjepan Hauser, en concert avec l’Orchestre philharmonique de Zagreb en 2018.
La vidéo est accessible ici. Depuis, je l’écoute en boucle… Quelques minutes et soudain, la fin.
Entre les bras de Hauser, une part de lui-même
une peur d’enfant, que la lune se casse en deux, peut-être
il chuchote alors, la voix de l’hiver en été
pour unir l’obscurité à la lumière
la rage et le désir au silence.
Ses doigts s’enracinent dans les frissons de l’air
les notes en fièvre prennent corps lentement
sous le souffle et la sueur, tout se tord
le bois, la résine et la peau
la beauté dans une overdose.
Applaudissements.
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Once for all, I invite you to discover an interpretation of the work known as Albinoni’s Adagio for String Orchestra and Organ in G minor. Written in 1945, this work is actually a pastiche, created by the musicologist Remo Giazotto, great admirer of Tomaso Albinoni (1671-1751), Venetian violinist and composer … Baroque, of course!
In search of some orchestral pieces, I stumbled upon this adagio, interpreted in an exceptional manner by the Croatian cellist Stjepan Hauser, in concert with the Zagreb Philharmonic Orchestra in 2018.
The video is accessible here. Since then, I listen to it in a loop … A few minutes and suddenly, the end.
Hauser’s adagio
Between Hauser’s arms, a part of himself
a child’s fear, that the moon breaks in two, maybe
he whispers then, the voice of winter in summer
to unite darkness with light
rage and desire to silence.
His fingers are rooted in the chills of the air
the notes in fever take body slowly
under breath and sweat, everything is writhing
wood, resin and skin
beauty in an overdose.
Applause.
Quelle interprétation ! C’est somptueux ! Merci pour ce partage.
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N’est-ce pas ? Je ne pouvais pas résister 😉
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Bon jour,
Je ne suis pas très mélomane mais mon hermétisme s’est ouvert par curiosité …
Merci pour ce partage et pour le texte 🙂
Max-Louis
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Heureuse d’avoir titiller votre curiosité ! Bonne soirée à vous 🎻
Floriane
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Le violoncelle est un de mes instruments favoris ( à écouter) … merci pour le partage de cet adagio … de tels pastiches on en redemande 🙂
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Avec plaisir 🎼 !
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Nul doute, Stjepan Hauser est habité par la musique ! La communion entre l’instrument et le musicien est saisissante. Merci Palimpzeste pour le moment d’écoute très apprécié.
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Ha ! Merci à vous Laurence !
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Ce morceau est bouleversant. Il fait partie de ceux qui m’ont toujours atteints au plus profond de l’âme. Sa simplicité, son dépouillement parlent directement à notre part la plus humaine.
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Oui ! les mots manquent presque, face à tant de beauté…
Bonne journée à vous,
Floriane
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Nice blog
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Thank you Rajanising !
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Qui est l »auteur de ce si beau poème ? Who is the writer of such a wonderful poetry ?
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Bonsoir,
J’ai essayé de retranscrire ce que je ressentais en écoutant cette interprétation. Merci pour votre lecture !
Anyway, It’s me 🌜
Floriane
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