Entre deux silences
le chant de l’oiseau
se répète.
Le petit arbre
se prend les branches
dans le vent.
La bruyère rose
m’écarte du chemin
De l’herbe humide.
Un vent froid
me pousse sur la route
pas loin, la ville.
Un rayon de soleil
trop d’ombre pour le sentir
Goutte au nez.
Il y a des jours où on a plus de chance que d’autres !
C’était le cas hier où j’ai participé à une Rencontre autour du haïku (le 4 avril 2019), organisée par la Médiathèque départementale d’Eure-et-Loir, avec Christophe Jubien et Simon Martin.
Ils ont notamment travaillé ensemble sur un album jeunesse, La Grande Guerre de pépé Célestin : l’histoire d’une amitié entre un poilu et de Katsuo, un soldat d’origine japonaise qui l’initie à l’art du haïku.
Christophe Jubien et Simon Martin nous ont fait partager leur passion pour ce texte court, elliptique, voire mystérieux, qui permet, depuis le XVIIe siècle, de saisir « l’instant ».
15 minutes dehors à écrire nos haïkus « sur le vif », comme vous l’avez deviné, dans la fraîcheur matinale…
Merci à eux pour ce moment de partage !
Photo : boîte cuite en raku.
au-delà de ma difficulté à saisir non pas l’instant mais le charme ou la complexité dissimulée du haïku, je trouve que c’est une voie riche pour faire travailler l’imagination. J’aime beaucoup la photo.
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Merci ! La difficulté réside dans le fait de rester simple, presque terre-à-terre. Les mots choisis doivent suffire à exprimer la beauté des choses éphémères (pour faire court 😉
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impressionnant ; je n’arrive qu’à des haïkus moqueurs ou parodiques….mais j’aime lire les votres !
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Quel compliment ! Merci beaucoup Carnets Paresseux ☺️
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Mais après tout, pourquoi pas des haïkus ironiques ?
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comme l’agenda identique ? 🙂
un agenda de 19 syllabes, ça fait peu de jour ouvrés !
en vrai, ça existe (l’haïku ironique et moqueur) mais ça porte un autre nom (je m’en rappelle qu’on me l’a dit un jour sur le blog, mais j’ai oublié le nom)
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j’ai retrouvé : c’est le senryū; selon un site sérieux, il « exprime un sentiment personnel, parfois moqueur, ironique, notant une situation de la vie courante; avec ce genre littéraire nous pouvons réaliser des évocations historiques comme le désastre de Hiroshima, la catastrophe de Tchernobyl ou Fukushima ou encore la chute du mur de Berlin » 😦
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Ah oui… Mieux vaut rester sur le haïku qui peut aussi être trivial, humoristique ou coquin 😉
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Un essai :
L’astre se dérobe
Position à l’offrande
Septième ciel … yes ! 🙂
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Tout est là 😉
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Merci à vous 🙂
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Bon jour,
Pas évident à réaliser ….
En tout cas bravo !
Max-Louis
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Merci Max-Louis ! Et bravo pour le vôtre…
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On sent que vos haïkus ont été écrits sur le vif, cela leur donne un charme authentique.
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Tout à fait 😉 Merci pour votre gentil message (et je n’ai pas fait appel à la Société des moi !) 😀 Floriane
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🙂
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