Je ne sens pas le vent
étant devenue le vent
brûlant mais mes cheveux
happés dans l’ambre liquide
me retiennent sur le rivage.
Tout, tout-à-coup, s’effondre et
amputée, j’éclabousse
de sang les nuages à l’agonie
du dernier soir d’été.
Crayonnage avec une rondelle de poésie
Je ne sens pas le vent
étant devenue le vent
brûlant mais mes cheveux
happés dans l’ambre liquide
me retiennent sur le rivage.
Tout, tout-à-coup, s’effondre et
amputée, j’éclabousse
de sang les nuages à l’agonie
du dernier soir d’été.
Si vous le souhaitez, faites moi part de vos impressions...