De sous un grand échiquier de terre damée, une fillette émerge et exhume la Peur, que l’Immensité autour, entremêle en elle. Le soleil blanc est aussi immobile que vide. D’allure inoffensive, cette planète inanimée exhale le vertige de l’insipide.
Fébrile, la fille se dérobe. Au réveil, le même malaise agoraphobe la recrache là-bas, ou est-ce l’inverse. Soumise aux règles, elle se rendort, en équilibre entre maladie mentale et hallucination.
Peut-être que je me trompe, mais j’ai à chaque fois l’impression en lisant vos parutions, que vos écrits s’avèrent comme avoir été dictés par l’inconscient. L’écriture apparait très inspirée mais, il faut au lecteur une bonne dose de perception pour découvrir le sens de ces créations étonnantes !
Cette « peur enfantine » semble faire appel à cette partie souterraine de nous-même et fatalement, je me demande si le terme de « psychographie » est approprié.
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J’aime bien ce terme de « psychographie » ! Et ce texte est aussi un souvenir d’un de mes mauvais rêves d’enfant (le dernier, je vous rassure). Au plaisir de vous lire !
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